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{{[Consultez toutes les réponses à vos questions pour les examens du bac, brevet, CAP, BEP et BTS Bac, brevet 2020 : https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-2020-les-reponses-vos-questions-303348 .}} { Par Service société Publié le 03 avril 2020 à 15h33 - Mis à jour le 04 avril 2020 à 11h25. } {{Pour la première fois dans l’histoire du système éducatif français, les élèves qui passent le baccalauréat cette année seront évalués uniquement en contrôle continu. « Il n’est pas possible que les élèves puissent passer le bac dans les conditions qui étaient celles des années précédentes », a estimé le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, vendredi 3 avril, en expliquant avoir opté pour « la solution qui est à [s]es yeux la plus simple, la plus sûre, la plus juste ».}} {{{Pour les élèves de terminale, de BEP et de CAP}}} Les diplômes sont délivrés uniquement par le contrôle continu. Il n’y a donc ni oral ni écrit du baccalauréat pour les 740 000 élèves de terminale. {{Ce contrôle continu comprend :}} – les notes obtenues au cours des trois trimestres de l’année de terminale, hors période de confinement, en tenant compte des coefficients appliqués au bac dans chaque discipline ; – les appréciations du livret scolaire, y compris sur l’assiduité et l’engagement pendant la période du confinement. Les notes obtenues pendant le confinement ne seront pas prises en compte dans la réussite à l’examen mais, dans l’hypothèse d’une reprise des cours, « les élèves doivent travailler pour les notes qu’ils obtiendront après », a précisé le ministre. Dans le cas où le retour en classe se ferait dans le courant du mois de mai – « si la situation sanitaire le permet », l’assiduité des élèves jusqu’au 4 juillet sera la condition « sine qua non » de l’obtention du diplôme, dans les trois filières du baccalauréat. Pour les stages des lycéens professionnels, la question de la validation est à vérifier sur la foire aux questions disponible sur [le site du gouvernement->https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-2020-les-reponses-vos-questions-303348]. {{{Pour les élèves de première}}} L’oral de français est maintenu à sa date habituelle – du 26 juin au 4 juillet, « dans la mesure du possible, sauf si les conditions sanitaires ne le permettent pas », c’est-à-dire si le confinement est toujours en cours, totalement ou en partie, à cette date. Mais le programme sera allégé : 15 textes en série générale, 12 en série technologique. L’épreuve écrite de français est remplacée par la note de contrôle continu, c’est-à-dire la moyenne de toutes les notes de l’année de première dans cette discipline (hors période de confinement). {{La deuxième série d’épreuves communes de contrôle continu (E3C), est annulée. A la place :}} − pour les épreuves d’histoire, lanques vivantes A et B, et mathématiques en série technologique, la note retenue sera la moyenne des notes obtenues aux E3C1 (passées entre janvier et mars de cette année) et aux E3C3 (qui se tiendront en mai-juin de l’année de terminale)* ; {*Mise à jour le 4/04/2020 à 11h15 : Une précédente version de cet article indiquait que les E3C3 sont prévus à la fin du premier trimestre de terminale. Ils sont en fait prévus à la fin du troisième trimestre, en mai-juin de la même année. } − pour l’épreuve de spécialité que l’élève ne poursuivra pas en terminale, la note retenue sera la moyenne de l’année de première dans la discipline ; − pour l’épreuve de sciences, la note retenue sera également la moyenne de l’année de première dans cette discipline. {{{Pour les élèves de 3e}}} Le diplôme national du brevet sera délivré sur la base du contrôle continu. Les épreuves, écrites et orales, sont annulées. Le ministère de l’éducation nationale a semblé hésiter, vendredi, entre la prise en compte des notes des trois trimestres dans les disciplines qui devaient faire l’objet d’une épreuve, et la validation du « socle de compétence », sur la base du « livret scolaire » qui compte habituellement pour 50% de la note du brevet. Ce point devrait être précisé dans les jours qui viennent. {{{Pour les candidats libres, les élèves inscrits au CNED, les lycéens hors contrat }}} Le principe de la session exceptionnelle de juin-juillet est le suivant : les candidats qui disposent d’un livret scolaire (notes et appréciations) peuvent prétendre à l’obtention du diplôme sur la base du contrôle continu, par décision du jury. Les inscrits au CNED, s’ils disposent d’un livret, pourront donc être diplômés dès la fin de l’année scolaire. S’ils n’en ont pas, ou s’il est insuffisant, ils devront se présenter à la session de rattrapage en septembre, tout comme les candidats libres, selon les mêmes modalités. Jean-Michel Blanquer a précisé, vendredi soir sur France 2, la situation des lycéens hors contrat : dans la mesure où ils disposent d’un livret, la session de juin-juillet leur est ouverte, même s’ils sont habituellement accueillis comme candidats libres aux examens. La session de rattrapage de septembre sera également ouverte aux candidats dont la moyenne est inférieure à 8/20, si le jury d’examen estime qu’ils ont fait preuve d’« assiduité » et de « motivation ». {{{Pour les lycéens en BTS}}} L’obtention devrait également se faire par contrôle continu, mais M. Blanquer a précisé que cela ferait l’objet d’une communication à part dans les prochains jours, conjointement avec le ministère de l’enseignement supérieur. « Mais c’est la même logique qui prévaudra, avec un contrôle continu et un diplôme validé par un jury d’examen », a-t-il expliqué. {{L’équité des notes}} Le principe des mentions est maintenu, dans les conditions habituelles : 12 pour assez bien, 14 pour bien, 16 pour très bien. Sur les différentiels plus importants entre les notes de l’année et les notes que l’élève peut espérer à l’examen en fonction de son lycée d’origine, le ministre a répondu : « Le jury est souverain pour hausser la note selon les éléments dont il dispose grâce au livret scolaire, dans les conditions habituelles. » « Dans les conditions habituelles », cela veut dire par exemple donner la mention assez bien à un élève qui a 11,8/20 de moyenne générale. Les jurys, qui se réuniront dans chaque département, doivent permettre de garantir « l’équité » entre les candidats, a aussi précisé le ministre, et doivent s’assurer de « l’harmonisation » entre les établissements.

Bac 2020 : ce que le passage en contrôle continu veut dire

credit : lemonde.fr

Voici les nouvelles modalités annoncées par le ministre de l’Education Nationale pour le bac, le bac de français et le brevet.

[Consultez toutes les réponses à vos questions pour les examens du bac, brevet, CAP, BEP et BTS Bac, brevet 2020 : https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-2020-les-reponses-vos-questions-303348 .

Par Service société Publié le 03 avril 2020 à 15h33 - Mis à jour le 04 avril 2020 à 11h25.

Pour la première fois dans l’histoire du système éducatif français, les élèves qui passent le baccalauréat cette année seront évalués uniquement en contrôle continu. « Il n’est pas possible que les élèves puissent passer le bac dans les conditions qui étaient celles des années précédentes », a estimé le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, vendredi 3 avril, en expliquant avoir opté pour « la solution qui est à [s]es yeux la plus simple, la plus sûre, la plus juste ».

Pour les élèves de terminale, de BEP et de CAP

Les diplômes sont délivrés uniquement par le contrôle continu. Il n’y a donc ni oral ni écrit du baccalauréat pour les 740 000 élèves de terminale.

Ce contrôle continu comprend :

– les notes obtenues au cours des trois trimestres de l’année de terminale, hors période de confinement, en tenant compte des coefficients appliqués au bac dans chaque discipline ;

– les appréciations du livret scolaire, y compris sur l’assiduité et l’engagement pendant la période du confinement.

Les notes obtenues pendant le confinement ne seront pas prises en compte dans la réussite à l’examen mais, dans l’hypothèse d’une reprise des cours, « les élèves doivent travailler pour les notes qu’ils obtiendront après », a précisé le ministre.

Dans le cas où le retour en classe se ferait dans le courant du mois de mai – « si la situation sanitaire le permet », l’assiduité des élèves jusqu’au 4 juillet sera la condition « sine qua non » de l’obtention du diplôme, dans les trois filières du baccalauréat.

Pour les stages des lycéens professionnels, la question de la validation est à vérifier sur la foire aux questions disponible sur le site du gouvernement.

Pour les élèves de première

L’oral de français est maintenu à sa date habituelle – du 26 juin au 4 juillet, « dans la mesure du possible, sauf si les conditions sanitaires ne le permettent pas », c’est-à-dire si le confinement est toujours en cours, totalement ou en partie, à cette date.

Mais le programme sera allégé : 15 textes en série générale, 12 en série technologique. L’épreuve écrite de français est remplacée par la note de contrôle continu, c’est-à-dire la moyenne de toutes les notes de l’année de première dans cette discipline (hors période de confinement).

La deuxième série d’épreuves communes de contrôle continu (E3C), est annulée.

A la place :

− pour les épreuves d’histoire, lanques vivantes A et B, et mathématiques en série technologique, la note retenue sera la moyenne des notes obtenues aux E3C1 (passées entre janvier et mars de cette année) et aux E3C3 (qui se tiendront en mai-juin de l’année de terminale)* ;

*Mise à jour le 4/04/2020 à 11h15 : Une précédente version de cet article indiquait que les E3C3 sont prévus à la fin du premier trimestre de terminale. Ils sont en fait prévus à la fin du troisième trimestre, en mai-juin de la même année.

− pour l’épreuve de spécialité que l’élève ne poursuivra pas en terminale, la note retenue sera la moyenne de l’année de première dans la discipline ;

− pour l’épreuve de sciences, la note retenue sera également la moyenne de l’année de première dans cette discipline.

Pour les élèves de 3e

Le diplôme national du brevet sera délivré sur la base du contrôle continu. Les épreuves, écrites et orales, sont annulées. Le ministère de l’éducation nationale a semblé hésiter, vendredi, entre la prise en compte des notes des trois trimestres dans les disciplines qui devaient faire l’objet d’une épreuve, et la validation du « socle de compétence », sur la base du « livret scolaire » qui compte habituellement pour 50% de la note du brevet. Ce point devrait être précisé dans les jours qui viennent.

Pour les candidats libres, les élèves inscrits au CNED, les lycéens hors contrat

Le principe de la session exceptionnelle de juin-juillet est le suivant : les candidats qui disposent d’un livret scolaire (notes et appréciations) peuvent prétendre à l’obtention du diplôme sur la base du contrôle continu, par décision du jury.

Les inscrits au CNED, s’ils disposent d’un livret, pourront donc être diplômés dès la fin de l’année scolaire. S’ils n’en ont pas, ou s’il est insuffisant, ils devront se présenter à la session de rattrapage en septembre, tout comme les candidats libres, selon les mêmes modalités.

Jean-Michel Blanquer a précisé, vendredi soir sur France 2, la situation des lycéens hors contrat : dans la mesure où ils disposent d’un livret, la session de juin-juillet leur est ouverte, même s’ils sont habituellement accueillis comme candidats libres aux examens.

La session de rattrapage de septembre sera également ouverte aux candidats dont la moyenne est inférieure à 8/20, si le jury d’examen estime qu’ils ont fait preuve d’« assiduité » et de « motivation ».

Pour les lycéens en BTS

L’obtention devrait également se faire par contrôle continu, mais M. Blanquer a précisé que cela ferait l’objet d’une communication à part dans les prochains jours, conjointement avec le ministère de l’enseignement supérieur. « Mais c’est la même logique qui prévaudra, avec un contrôle continu et un diplôme validé par un jury d’examen », a-t-il expliqué.

L’équité des notes

Le principe des mentions est maintenu, dans les conditions habituelles : 12 pour assez bien, 14 pour bien, 16 pour très bien. Sur les différentiels plus importants entre les notes de l’année et les notes que l’élève peut espérer à l’examen en fonction de son lycée d’origine, le ministre a répondu :

« Le jury est souverain pour hausser la note selon les éléments dont il dispose grâce au livret scolaire, dans les conditions habituelles. »

« Dans les conditions habituelles », cela veut dire par exemple donner la mention assez bien à un élève qui a 11,8/20 de moyenne générale. Les jurys, qui se réuniront dans chaque département, doivent permettre de garantir « l’équité » entre les candidats, a aussi précisé le ministre, et doivent s’assurer de « l’harmonisation » entre les établissements.

Mise à jour : 25 mai 2020